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De Sanquis
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27 mars 2008

DE SANQUIS A LA MONTAGNE PARTIE 3/3 : LE SERIAL (ENVIE DE) KILLER

Hors, donc, si je résume (j’adore dire ça !!!). Après notre matinée à skier comme des demis (enfin 1/8 de) dieux, nous voici revenus au magasin pour rendre les skis. A toute fins utiles, de leur demande si, par hasard, on ne leur a pas ramené mon masque perdu la veille. Evidemment non !!! je me suis même presque pris des regards noirs à avoir demandé (regards qui avaient l’air de dire « ben vu que vous n’en avez plus, vous avez qu’à nous en racheter un ». Si si, ça peut avoir l’air de dire des choses comme ça un regard).

Direction le téléphérique (d’ailleurs, une petite question au passage : peut-on parler de « télébenne » ? non par ce que c’est comme ça que F. c’est évertué à appeler le téléphérique toute la semaine). Bon, Armande Altaï étant de retour en la personne de F., les regards allaient de bon train et on a même réussi à lier un peu connaissance avec un couple habitant à moins de

20 km

de chez nous !! C’est top de rencontrer des gens une demie journée avant de partir, ça sert vachement.

Après avoir passé 5 minutes dans une discussion passionnante avec eux, retour au village et on se quitte bons amis (enfin, pas au point de s’échanger les N° de tel quand même, ça fait que 5 minutes). Retour à l’appart. Il fallait réussir en moins de 4 heures : 1- à faire le ménage, 2- à faire un peu de paperasse (pour F.) et les cartes, 3- à faire les valises, 4- à prendre les douches (non parce que quand même, une demie journée de ski, ça peu laisser des traces, surtout quand il fait chaud), 5- à se reposer (non parce que quand même, une semaine de ski, ça laisse des traces…) le tout avant le départ au restau pour se faire une bonne bouffe avant de repartir le lendemain.

Alors, après un petite heure de repos, F. part faire sa paperasse. Pendant ce temps, j’ai pris ma douche, bouclé mes valises complètement (sauf le nécessaire pour la soirée, évidemment). F. n’étant pas encore rentré, je m’attaque au coup d’aspirateur. F. n’étant toujours pas rentré, je passe le coup de chiffon par terre (Bonjour, mon prénom est Cunégonde, femme de ménage). Il ne restait plus qu’un coup de javel à passer à certains endroits (je n’en ferai pas la liste ici même), mais bon, j’ai estimé que j’en avais fait pas mal donc je me suis installé sur la terrasse avec mon bouquin histoire de parfaire mes coups de soleil. Moment que F. a choisi pour rentrer avec ses chaussures poussiéreuses ! Envie de meurtre N° 1 de la soirée.

Bon, je me suis donc accordé quelques instants supplémentaires pendant qu’il bouclait ses affaires. Et là, il me demande si j’ai fini le nettoyage de la salle de bain ? Envie de meurtre N° 2 de la soirée. Donc je me suis relevé pour aller faire un brin de nettoyage supplémentaire (non, en faite, je m’appelle pas Cunégonde mais Conception).

Un petit apéro avant d’aller au restau, histoire de prendre 5 minutes. Il était prévu depuis un gros mois de s’arrêter le samedi après midi chez une cousine à moi et ne repartir que le dimanche matin, histoire de s’éviter les éventuels bouchons des retours de congés et surtout que je puisse voir ma cousine et toute sa petite famille que je ne vois plus très souvent. Et là, sur la terrasse, devant un soleil couchant avec un petit verre d’apéro à la main, F. m’annonce qu’en fait, il ne souhaite pas s’arrêter dormir dans ma famille. Envie de meurtre N°3 de la soirée et surtout grand coup de blues pour moi. A la question « pourquoi ? » il me répond qu’il ne les connais pas (ce qui est faux) et que ça le met mal à l’aise.

Du coup je téléphone à ma cousine pour la prévenir qu’on risque de ne pas rester le lendemain, mais que pour le moment, rien n’est sur, F. m’ayant dit qu’il verrait sur place. Elle m’annonce que 1- ils ont un problème de chauffe eau et donc, pas d’eau chaude, 2- l’après midi c’était un goûter d’anniversaire de ma petite cousine avec plein de gamines et que du coup, 3- ils avaient plutôt prévus de se faire un déjeuner sur le pouce le midi et par contre, une tite soirée sympa le samedi soir et surtout, que tout est déjà acheté pour l’occasion… Bon ben on verra demain !

Et le lendemain, lever tôt 7h30, petit déjeuner, ultime bouclage des affaires, remplissage (c’est le mot) de la voiture, un petit tour pour aller acheter la traditionnelle charcuterie de pays et le non moins traditionnel fromage kipu (et là bas en fromage kipu, ils s’y connaissent). Et surtout un dernier arrêt par la boucherie pour acheter une montagne (normal, c’est des vacances à la neige) de viande (qui va devoir se taper 900 bornes dans une glacière, quand même) pour les parents de F. Résultat à 11h30, on est enfin sur la route (au lieu de 10h00). Je téléphone à ma cousine la prévenir qu’en plus, on arrivera en retard…

Après

200 km

dans une ambiance très détendue, on arrive enfin chez ma cousine (d’ailleurs, je sais pas qui fabrique les cartes sur les GPS, mais je suis pas sûr qu’il mérite son salaire ce crétin). Bon ben comme prévu, c’est le théâtre de boulevard entre ma cousine qui déjà en temps normal est super speed, le réparateur de la chaudière, les parents qui amènent leurs charmants monstres,… On arrive quand même à discuter 3 minutes (par phrases frôlant le monosyllabique) et ma cousine m’apprends qu’elle doit faire une formation dans une branche assez proche de la mienne et que pour ce faire, elle doit recueillir le témoignage de gens dans le métier. Je serai donc mis à contribution.

Alors, les questions, c’était du genre « pourquoi je fais ce métier ? » (pour la reconnaissance, la gloire et le prestige, chérie, j’adore me faire cracher dessus), « quel est le salaire de départ ? » (une poignée de pâquerettes, c’est bien connu) ou « quelles sont les qualités requises pour faire ce métier ? » (aimer le SM, parce que généralement tu souffre beaucoup. Etre monomaniaque et avoir des tocs sont un plus).

Inutile de préciser que pendant tout ce temps, on se regarde en chien de fusil en se demandant si ça vas s’arrêter dans 1 heure ou si F. va décider que bon Ok, on reste dormir cette nuit. Et, et, et,… F. décide de ……… repartir.

Enième envie de meurtre sur la personne de F. Du coup j’ai un peu fait la tête sur tout le reste du trajet et j’ai beaucoup dormi (pendant environ 4 fois 2 heures). On se sépare bons amis à l’arrivée (enfin en espérant qu’on le restera).

Le retour au boulot lundi aura presque été salutaire (non parce qu’en vrai je l’aime mon boulot). Sauf quand E. (ma chef et néanmoins amie) m’a sorti texto « A ben vous êtes pas bronzé, juste à peine moins blanc qu’un bidet comme d’habitude » (reconnaissance, gloire, prestige,… ça fais plaisir de se sentir à la maison).

Bon j’ai quand même vraiment aimé mes vacances et même si j’aurai bien gommé 1 ou 2 choses à la fin, il est pas impossible que j’y retourne l’année prochaine (mais alors le tête à tête avec un hétéro, c’est définitivement un très mauvais plan).

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Commentaires
D
Et quand un comptable rencontre un autre comptable, que se raconte-t-ils ? des histoires de comptable ;)
A
Hey, mais moi aussi je suis comptable...<br /> Concernant F., à toi de voir si tu y tiens. Si effectivement il est du genre à vouloir te convertir...
D
> Alex : Moyen comme tu dis,a tel point que je me pose la question si F. est vraiment un amique j'ai envie de garder dans mes intimes (enfin, proche parce qu'il est hétéro à 115%, le genre à vouloir me convertir à la débauche;)). Je fais partie de la grande race vénérée des comptables. Mon métier est souvent considéré comme un trait de caractère.
A
Mwouais moyen la fin... et tu fais quoi comme boulot exactement ?
De Sanquis
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