Le message que j’aurai aimé écrire
Titre : Au pied de l’arc en ciel un trésor.
Hier en arrivant dans le village où j’ai grandi, j’ai pu apprécier au loin un début d’arc en ciel. Suivant un instinct qui me dictais d’aller au pied de l’arc en ciel, je repérai qu’il tombait juste à l’entrée d’un petit bois (que dis-je, un bosquet d’arbre).
Je me suis engagé sur le chemin qui mène au bois et arrivé juste à orée, je suis descendu de voiture. J’ai continué à pied sur le chemin pendant quelques mètres et je suis tombé sur un homme, la trentaine, brun et beau à me damner.
Etonné de voir un jeune type en train de se balader dans ces bois qui ne sont portant pas très fréquentés, je lui dis bonjour. Il me souris et me réponde « salut ». On discute un peu, je lui explique que je suis du coin mais que je ne le connais pas, il me réponds qu’il est arrivé dans le village depuis peu. On part marcher un peu en s’enfonçant dans la forêt. Et détour d’un virage, il m’attrape le bras, me tourne vers lui et m’embrasse.
Je suis heureux, je me sent bien dans ses bras et j’ai envie que le temps s’arrête à cet instant précis. Malheureusement, je suis sorti de ma rêverie à ce moment là. Je suis redescendu sur terre et surtout dans ma voiture et je me suis senti seul.
Surtout après le message d’hier, j’aurai aimé pouvoir écrire ce message. Malheureusement, on ne trouve pas plus d’homme idéal que de chaudron de pièces d’or au pied des arcs en ciel, surtout dans le village où j’ai grandi.
Je sais pas si c'est le printemps qui bourgeonne, mais la solitude me pèse en ce moment. J’ai vraiment vu un arc en ciel juste en arrivant dans mon fief de jeunesse, je me suis également imaginé qu’un prince charmant m’attendait au pied. C’est grave docteur ?