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De Sanquis
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6 septembre 2007

Retour vers mon futur

En relisant le message d’hier, je m’aperçois que vu de l’extérieur, je peux donner l’impression d’être paranoïaque, schizophrène dans un délire de persécution et en plus dans un délire de toute puissance ou quoi d’autre encore.

Bon, y’a peut-être une légère part de parano, mais vu que je bosse avec des dingues, ça fini toujours par déteindre… un peu. J’ai pour patron une bande d’illuminés (ils sont 3) qui ne sont pas très bien cadrés et chez qui les procédures, les décisions et tout ce sur quoi on est censé se raccrocher dans le boulot, changent environ tous les 3 jours. En plus, 2 fois sur trois, les nouvelles consignes sont réputées sues de tous, mais pour moi simple mortel, le don de divination ne fait pas parti de mes qualité, je ne suis donc jamais à jour des derniers changement du sens du vent (comme on dit). En plus, pour parfaire le tableau, il faut savoir que lorsque l’on s’adresse à l’un des 3 en particulier, ses propres règles sont différentes de celles dans autres. Et pour finir, la quantité de boulot est assez impressionnante.

Donc mes 3 illuminés sont en permanence sur ma tête à me reprocher de ne pas avoir fait ceci, de ne pas être au courant de cela, de ne pas bosser assez vite… du coup c’est vrai que c’est très dure à gérer moralement.

Voila pour le problème de la paranoïa et du délire de persécution.

Concernant le délire de toute puissance, il faut savoir que la façon de travailler ici n’est pas toujours blanc-bleu. Non pas que l’activité de la société soit illicite, loin de là, mais le truc c’est que les réalisations de la société sont truquées (je reste volontairement vague, mais pour une meilleure compréhension, il suffit juste de savoir que nous travaillons dans le service). Du coup, si l’activité est honnête, les résultats le sont moins.

Par exemple, lors d’une affaire traitée avec un client, il leur a été remis un bilan de l’opération (truqué évidemment). Le problème est que le client a demandé des comptes précis sur cette opération. Là branle bas de combat, il fallais remettre tout en ordre, faire en sorte que les trucages deviennent la réalité et tout, et tout. Evidemment, toutes affaires cessantes, on pause le stylo et on remonte ses manches pour rattraper les bourdes faites par la direction.

Donc comme je pressent qu’ils en ont marre de mon caractère légèrement revêche (j’en ai marre de faire des truc à la limite de la légalité et de devoir mentir avec mes interlocuteurs pour eux : je déteste mentir), je me suis assuré mes arrières et me suis procuré une somme de faits et de documents qui me garantirons un départ « en douceur ». Il ne s’agit pas de faire du chantage, il s’agit juste de rétablir certaines vérités si par hasard on décidait de me coller des fautes qui ne sont pas les miennes sur le dos.

Et je sent que ça va m’être utile.

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Commentaires
T
si je peux te donner un bon conseil, les écrits sont ta meilleure garantie et ton meilleur parachute.<br /> Dans ton quotidien de boulot, c'est pareil ... Les paroles s'envolent mais les écrits restent !<br /> <br /> Ben oui, faut pas demander ça à un juriste quand même ...<br /> Courage
De Sanquis
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