Etat des lieux
Syndrôme de la page blanche. Ca fait une semaine minimum que je n'arrive pas à écrire quoi que ce soit. Je démarre l'interface, et dès que j'arrive sur la fenêtre, je ne sais pas rien, je n'arrive plus à écrire.
Hier soir j'ai zappé toute la soirée. Finalement, j'ai vu un peu tout et surtout beaucoup de rien. C'est un peu ça ma tête en ce moment, je zappe un peu tout, j'ai pas très envie de ceci, ni très envie de cela. Finalement, je fini par ne rien faire ni ne rien voir dans tous les cas. Je tente trop de choses en ce moment, je me sent un peu déboussolé.
Le temps m'échappe comme ça m'arrive parfois. Je n'ai le temps de rien, je suis toujours en retard pour tout, tout passe trop vite. J'ai repensé à un clip de Linkin'Park d'il y a quelques années où on vois une fille qui avance lentement au milieu d'une foule floue à force de vitesse. Je me vois un peu en elle en ce moment.
Ce doit être la fatigue que j'ai accumulé en trop grande quantité pendant le congé maladie d'E. et que je n'arrive pas à résorber pour cause de trop de fêtes les week-end et de rien les soirs de semaine.
Est-ce que c'est le début de l'hier qui me met dans cet état ? Je vois de plus en plus de gris partout : sur la figure des gens que je croise, dans les magasins, dans le ciel (c'est vrai qu'on n'a pas vraiment eu grand chose d'autre que du gris cet été).
Ca doit avoir un rapport avec le boulot qui n'en fini plus de partir en sucette. Je fais toujours confiance à mon patron pour qu'il arrive à débrouiller la situation, mais je sent bien qu'il n'y arrive plus, qu'il est trop découragé, qu'il est à 2 doigts d'abandonner. Et moi je n'arrive plus vraiment à le remonter. Que ce passe-t-il quand un pilier déjà branlant perd un pilier supplémentaire ? Je ne dois pas flancher, je dois tenir encore pour moi, pour lui, pour les autres. Mais j'espère que ça ne vas plus beaucoup durer parce qu'on est tous prêt à lâcher.
Non, c'est sûr c'est dû à mes amis que je ne vois pas beaucoup en ce moment. Je n'ai même pas de nouvelles de S. et F. on s'éloigne pour mieux se retrouver, ça ne peut-être que ça.
Tiens, le fond ? et ben un petit coup de pied et ça repart.
Ho ! la page n'est plus blanche !!!