Ecrit à 3h00 cette nuit
C’est parfois simplement évident. Je viens de le quitter et j’aurai aimé ne pas avoir à partir. Je suis seul dans mon lit alors que je devrais être encore dans ses bras.
Pourquoi faut-il qu’il habite si loin ? pourquoi faut-il qu’il est tant d’années de plus que moi ? pourquoi faut-il qu’il ne soit pas exactement comme je l’aurai souhaité ? pourquoi faut-il que ce soit maintenant ? et par dessus tout, pourquoi toutes ces questions n’ont-elles aucune importance ?
Ce moment était tout simplement magnifique et même magique. Nous avons discuté pendant longtemps, il m’a même presque un peu saoulé de paroles, enivré de sa voix. Il a une voix tellement belle que j’avais envie de le faire se taire. Il avait une voix tellement agréable que je ne pensais plus qu’à l’embrasser pour qu’il arrête de parler.
Et je lui ai demandé si il avait envie de me revoir. J’ai rarement vu une réponse aussi franche, claire et limpide. Il avait bien compris que je n’étais pas su le départ, où plutôt sur le départ pour autre chose.
Il a la peau si douce que je n’ai pu m’empêcher de le caresser doucement, tout doucement pendant 2 heures. Il a la peau si douce que je ne pouvais l’effleurer qu’avec l’extrême pulpe de mes doigts de peur de lui faire mal. Il a la peau tellement douce que j’ai dû me blottir contre lui pour profiter de sa chaleur.
C’était tellement évident que je ne pouvais que l’approcher, c’était tellement évident que le contact était obligatoire, c’était tellement évident que le sexe était superflu voire gênant.
Pourquoi est-ce qu’il sentait si bon ? pourquoi le temps ne s’est pas arrêté sur cette nuit pour durer 100 ans ? était-ce le fin d’une période ? était le début d’une autre ? pourquoi les autres n’ont plus beaucoup d’importance ? Où vais-je trouver le temps de l’insérer dans ma vie ? Vais-je l’insérer dans ma vie ? Cette question, en fait, je crois qu’elle ne compte pas.
Tous les pourquoi et les comment n’ont, ce soir, aucune importance, il ne reste plus que le moment et toi. Je voulais m’approcher de toi et te toucher, c’est toi qui est venu te blottir et tu m’a touché. Mon carnet de bal ne me sert plus à rien, il y a déjà ton nom sur les prochaines pages. M’invitera tu à danser aussi souvent que je le souhaite ?
C’est parfois simplement évident. Je viens de te quitter et j’aimerai ne pas être parti. Je suis seul dans mon lit alors que je devrais être encore serré dans tes bras. J’ai hâte déjà d’être à demain.